A la rencontre des arbres en hiver, sortie en mini-skis

 Et oui, vous l'avez certainement constaté comme moi : la Nature reste magnifique en toutes saisons. 

En hiver, j'ai beaucoup de plaisir à vous emmener glisser à la rencontre des arbres. Entre amis ou en famille, ces sorties sont pédagogiques et ludiques et plaisent aux petits comme aux grands.

Sortie botanique à la rencontre des arbres en skis-hok 

Equipés de skis courts proches des raquettes, venez vous familiariser avec les arbres, apprendre à les reconnaître sans leurs feuilles, juste au port de leurs branches, de près, puis de loin.

Sorties de 2h30 proposées dans la région de Châtel-St-Denis et des Paccots, selon enneigement et météo, réservées aux adultes et enfants accompagnés dès 6 ans. 

Pour profiter au mieux de cette aventure, il est recommandé d'être en bonne condition physique et initié à la pratique du ski. Les participants doivent être capables de glisser sur des pentes légères et de se relever seuls dans la poudreuse. 

Tarif : 60.- par adulte, 40.- par enfant de 6 à 12 ans. Groupe de 4 à 6 participants.

Skis-hok et bâtons fournis. Prévoir des vêtements souples et étanches, des chaussures de montagne ou bottes de neige à semelle souple, comme pour des raquettes.

Dates des prochaines sorties dans la rubrique "Prochains ateliers" ici à côté.

Pour vos réservations, mail, sms, WhattsApp ou téléphone.

Vous voulez en savoir plus ?

Glisser au plus proche de la nature….

« D‘abord s’équiper. Les skis courts sont assez larges. Ils existent en 3 longueurs, chacun trouve celle qui lui convient, plus maniable ou plus rapide.

Les fixations ressemblent à celles des raquettes. Il suffit de glisser l’avant du pied sous la courroie, puis de serrer la sangle de cheville et tous les participants sont bien vite chaussés de leurs skis-hok. Après le réglage des bâtons, c’est le départ.

Même si ces skis ressemblent beaucoup à des raquettes, la sensation de glisse est bel et bien présente. Les premiers pas se font sur de la neige tassée, rester en équilibre demande de l’attention. Puis c’est l’entrée dans la neige poudreuse et la sensation de légèreté apparait. Les skis s’enfoncent très peu dans la couche épaisse, juste assez pour être guidés par la neige et rendre la progression facile.

Aujourd'hui encore, le groupe s'arrête dès les premiers pas pour observer l’étendue blanche et la forêt alentours. Il n’a pas encore quitté l’aire de départ, et déjà les questions fusent, les explications et observations se succèdent. Isabelle donne des repères pour différencier les arbres rencontrés : sapins, épicéa, mélèzes ou pins, tous ont leur spécificité, qui les rend uniques. Les feuillus sont également nombreux. Érables et hêtres pour les essences les plus majestueuses, et sureaux, noisetiers, sorbiers des oiseleurs pour celles qui en imposent moins mais sont tellement utiles à la faune.

Tout au long du parcours, les arbres sont identifiés, parfois facilement mais quelquefois la concertation s'impose et le recours aux indications d’Isabelle est nécessaire. Certains participants possèdent déjà de solides connaissances et interviennent fréquemment pour faire partager leur savoir aux débutants. 

Outre les noms en français ou en latin, Isabelle Seghin parle de la symbolique des arbres, de leur histoire, et met en lumière les critères qui permettent d'éviter les confusions.

Cependant, le plaisir des sens ne s'arrête pas aux arbres. Les participants s'émerveillent devant les paysages somptueux : Dent de Lys, Teysachaux, vue sur le lac, chalet d'alpage, traces d’animaux, la nature offre un spectacle inoubliable.

Le maniement des skis devient vite naturel, les petites montées ne posent plus de problèmes, quant aux descentes, les plus téméraires les prennent de face et s’essayent aux virages en télémark, les plus timides font de grandes traversées suivies de conversions. Les chutes dans la poudreuse sont nombreuses et entrainent toute l’équipe dans un fou rire inextinguible.

Et pour les passages moins enneigés, il est quelquefois indispensable de mettre les skis sur le sac.

C'est déjà le moment de rentrer, de quitter les étendues blanches pour regagner les voitures puis la ville. Quelques rencontres nous surprennent encore et l'heure des "au revoir" sonne. 

C'est avec les yeux remplis de la splendeur de nos montagnes, la tête pleine de noms d’arbres, et la mémoire de joies partagées, que les participants se séparent à regret. »